free web tracker

lundi, avril 16, 2007

Bureaux féminins et masculins

On sait depuis longtemps que les mains sales des consommateurs transforment les cacahuètes des bars en bouillons de culture.

Une étude américaine, commandée en 2004 par Clorox, affirmait que les bureaux portaient 400 fois plus de germes que la cuvette des toilettes ! Parmi ces hôtes, elle observait le staphylocoque doré, réputé pour sa virulence.

Il existe une arme simple et efficace pour éviter toute panique : se laver régulièrement les mains et nettoyer le matériel.

Mais un rapport de l’université de microbiologie de l’Arizona a donné le coup de grâce !
En 2007, pour une
nouvelle étude financée par Clorox, le professeur Charles Gerba a examiné plus de 100 bureaux de l’UA campus, à New York, à Los Angeles, à San Francisco, dans l'Orégon et à Washington.
Il a comparé les bureaux masculins et féminins, sans oublier de vérifier les téléphones, les claviers, les objets personnels et les tiroirs.
Le verdict est sans appel ! Ceux des femmes ont trois à quatre fois plus de bactéries que ceux des hommes.
Ch.Gerba explique ce constat : « Les femmes ont plus d'interactions avec les jeunes enfants et rangent la nourriture dans leurs bureaux. L'autre problème est le maquillage. » Elles y placent fréquemment des produits cosmétiques.
Le scientifique conseille d’utiliser régulièrement un nettoyant anti-bactérien pour les mains et des chiffons désinfectants pour le matériel. Comme par hasard, Clorox fournit ces produits !

Pourtant ce n’est pas chez les femmes, que l’on observe les germes les plus néfastes. Ces derniers se nichent dans l'assistant digital personnel des messieurs, mais surtout dans les portefeuilles que les hommes placent soigneusement dans leur poche arrière, chaude et fermée. Là, les remèdes posent plus de problèmes !

De toute façon l'être humain grouille de microbes. Ne tombons pas dans la paranoïa !

Libellés : ,

11 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Ah ! ma mémoire ne m'a pas joué de tour, cette fois-ci : le professeur Gerba, je l'avais déjà rencontré voici 13 mois, chez Procrastin et voilà ce que j'avais dit à l'époque :
vendredi 3 mars 2006 à 08:44, par Christelle :

Un autre sujet de réflexion, dans cet article : la prédestination ...
le professeur Gerba qui s'occupe de la propreté des toilettes, c'est un peu comme quand le docteur Papa se consacre aux troubles de l'érection ou que M. Barbier est coiffeur (voir les sites d'aptonymes chez Fatrazie ).
A quoi donc Escherichia Gerba se consacrera-t-il ?

avril 16, 2007 10:58 AM  
Anonymous Anonyme said...

Ouf !!
pendant un moment j'ai cru que les microbes des bureaux féminins étaient surtout logés dans les téléphones à cause de la légendaire tendance au bavardage des femmes ... ;-)
et celles qui ne sont pas mère de famille ? ;-)

avril 16, 2007 2:18 PM  
Blogger IKdix said...

@ Pour toi, Chris, la langue reste très ludique. J’adore !
En France, en 1997, quatre kinésithérapeutes se nommaient Masse et trois s’appelaient Crampe …
Quant à M. Clavier, il est bien sûr ingénieur informaticien !

N’oublie pas que de nombreux noms de famille furent des aptonymes. Les patronymes proviennent du surnom qu’un ancêtre avait reçu à cause de son métier (Charpentier), de sa particularité physique (Legrand), d’un trait de son caractère (Courtois) ...


@ C’est pire, Florence !
Les femmes seraient bavardes et gourmandes !
Elles entretiennent des colonies de microbes en cachant des friandises dans leurs tiroirs.
Même celles qui ne sont pas mères de famille n’échappent pas au péché de gourmandise.
Je les trouve très sympathiques, ces dames !

avril 16, 2007 3:26 PM  
Blogger J.E said...

Ik je ne te savais pas sexiste! Je sais que l'idée d'une femme cadre est un peu ubunesque mais ça peut arriver et a ce moment là elle pourrai elle aussi avoir un PDA ou même un blackberry ^^
Mais pourquoi les PDA plus que les iPod?

avril 16, 2007 5:03 PM  
Blogger IKdix said...

Ha ha, Evret ... J’avoue que suis autant sexiste envers la gente masculine que féminine ! :-)

Les hommes utilisent davantage le PDA par choix personnel. Le grade professionnel n’intervient pas.
A mon avis, le « Crackberry », comme l’ont baptisé certains, est employé pour les mêmes raisons.
Quant à l’iPod, les patrons verraient assez mal cet objet dans le monde professionnel.
Pourtant une enquête affirme que 32 % des employés américains écoutent de la musique sur leur lieu de travail à l'aide de leur iPod et autre baladeur.
Mais, pour les enquêtes, c’est toujours le même refrain !

avril 16, 2007 6:12 PM  
Blogger raf said...

zut ! faut que j'enlève tous ces germes de fraises tagada qui trainent dans mes tiroirs ! :)

avril 17, 2007 1:03 PM  
Blogger IKdix said...

Ha ha … les gourmands sont des bons vivants !
Attention Raf ! Les Tagada risquent de te faire connaître la fraise du dentiste !

avril 17, 2007 3:47 PM  
Blogger raf said...

incroyable cet article ! je n'en reviens pas..

avril 18, 2007 4:08 PM  
Anonymous Anonyme said...

En fait l'expérience des cacahuêtes révèlent surtout que les gens ne se lavent pas (ou mal) les mains. Mais l'urine étant "stérile" il n'y a pas vraiment de risque... à part aimer ou pas le goût ;)

avril 19, 2007 3:30 PM  
Blogger IKdix said...

Bien sûr, Leaweak, il ne faut pas paniquer pour le « syndrome de la dernière goutte ». L’urine normale est stérile.

Pourtant si les gourmands aux mains sales souffrent d’une bonne infection urinaire, les délicieuses cacahuètes deviennent un superbe milieu de culture ! :-))

avril 19, 2007 6:23 PM  
Blogger J.E said...

C'est vrai que les gros blackberry et les PDA en plus d'être moche ça déforme les poches et les sacs ^^

avril 21, 2007 1:14 AM  

Enregistrer un commentaire

<< Home