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samedi, décembre 23, 2006

Peuples de la vallée de l'Omo

Dans son livre « Les peuples de l'Omo », Hans Silvester nous offre des photographies fascinantes.

Il nous présente ces portraits dans son diaporama. C’est un plaisir des yeux mais aussi la rencontre avec une société traditionnelle du Rift africain.

Les peintures corporelles, les bijoux, les scarifications et les coiffures montrent l’esprit inventif et l’adresse des tribus nomades éthiopiennes.

L’ocre rouge, l’ocre jaune et le blanc forment des tableaux vivants sur les corps. Ces trois couleurs, dues à la terre et aux pigments végétaux, dessinent des rayures, des ocelles, des étoiles ou des corolles observées dans le milieu naturel. Elles sont appliquées avec les doigts, parfois avec une brindille ou un roseau.

Hamar, Mursi, Surma, Bume, Karo, Bana et Bodi vivent en clans dirigés par les anciens.
Les femmes s'occupent des récoltes et les hommes prennent soin des trou­peaux.
Leur mode de vie n’a guère changé, même si les armes à feu ont rem­placé les sagaies et les flèches.

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8 Comments:

Blogger yb said...

Se vétir ou être nu mais maquillé.
2 rapports au corps, 2 manières de vivre avec son corps.
Mais dans les 2 cas le corps est couvert, masqué, embelli, et caché.
Comme s'il nous était impossible de se montrer tel qu'on est, à la différence des animaux.
En tout cas il y a de belles inventions picturales dans ce que tu nous montres. Je pense à Basquiat et Picasso.

décembre 23, 2006 2:38 PM  
Blogger J.E said...

Joli sapin :X

décembre 24, 2006 3:40 PM  
Anonymous Anonyme said...

IK, je meurs d'envie de voir ces photos. Mais, rien sur mon écran ! Est-ce que canalbloque me joue des tours ? Je cherche. En attendant ton texte me ramène en Afrique ; à l'autre bout, il est vrai. Et je rève. Je rêve, non seulement parce que je dors enroulé dans une couverture Berbère aux couleurs de chaud, mais surtout à cause de ce que tu dis ; je cite : « Hamar, Mursi, Surma, Bume, Karo, Bana et Bodi vivent en clans dirigés par les anciens ». PAR LES ANCIENS !! Je crois que je vais migrer là bas.

décembre 26, 2006 4:24 PM  
Blogger IKdix said...

@ Yb
« Se vêtir ou être nu mais maquillé.
2 rapports au corps, 2 manières de vivre avec son corps.
Mais dans les 2 cas le corps est couvert, masqué, embelli, et caché.
»

Le vêtement protège notre corps de la température extérieure ou des intempéries.
Le code de la pudeur varie aussi selon les époques et les lieux.

Pour P. Schilder, le plaisir de métamorphoser le corps serait d'ordre narcissique.
Pour M.Argyle, la modification de l'apparence serait une communication non verbale. Elle véhiculerait des informations sur notre groupe d'appartenance, notre âge, notre sexe, notre statut social et notre personnalité.

Le corps est le support de valeurs, de représentations sociales. L’individu montre ou cache selon l’adéquation entre son apparence réelle et son corps de référence idéalisé.

Les peuples sans vêtement aiment les peintures et les parures, dont la signification reste culturelle, magique ou religieuse ...

décembre 26, 2006 7:05 PM  
Blogger IKdix said...

@ Evret
Il n’a aucune chaussure au pied mais ce jeune homme vit en harmonie avec la nature.


@ Yves
Visiblement canaldébloque !
C’est dommage car les photographies sont superbes.

La chaleur de l’Afrique en fait rêver plus d’un, notamment en cette fin d’année plutôt froide ...

Attention, mon ami, les clans sont « dirigés par les anciens » mais pas « pour les anciens » ! :-)

décembre 26, 2006 7:07 PM  
Anonymous Anonyme said...

IK, tu n'as pas lu mon petit texte « Complainte ». ( Ce n'est pas un reproche ! )
Je pense que l'Afrique est le seul continent où les anciens ont la place à laquelle ils peuvent prétendre. Je ne parle pas du pouvoir, ni même de responsabilités, mais seulement de la vie sociale quotidienne.

décembre 26, 2006 11:16 PM  
Blogger IKdix said...

@ Yves
Mais si, j’ai lu avec plaisir ton très beau texte.
Je l’ai copié et classé dans mon dossier « Nouvelles ».

« À son appel, comme un phare dont le pinceau de lumière révèle, dans la seconde qui meurt, la vérité de l'instant, les années mortes se dissolvent dans l'éclat éternel de l'immédiat et tiennent dans une petite poignée de cendres. »

Alors, Yves, prenons soin de la vérité de l’instant qui tisse le passé de demain et jette les fondations du futur.

Laissons-nous bercer par les mille petites joies quotidiennes sans nous préoccuper de laisser une signature.

Ceux qui t'aiment sauront lire tes mots. Il y a beaucoup plus de bons lecteurs que tu ne crois.

décembre 27, 2006 6:16 PM  
Anonymous Anonyme said...

Merci, IK.
Il y a des commentaires qui sont comme un ferment.
( Les mots gagnent parfois en force, par les raccourcis. Mon Dieu, je ne peux pas m'empêcher de résumer ma pensée en « sentences ! » ).

décembre 28, 2006 7:31 PM  

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