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mercredi, février 21, 2007

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samedi, février 10, 2007

Vêtements intelligents

E-wear du défilé « Electroniquement »
d’Olivier Lapidus en 2000

Autrefois, les hommes se protégeaient avec des fourrures, des peaux.
Ils tissèrent ensuite des fibres naturelles : laine, soie, lin, coton …
Dès le XIXe siècle, ils créèrent les fibres artificielles par réaction chimique des produits naturels. Ils tissèrent la viscose, l’acétate, la rayonne, la fibranne.
Au XXe siècle, ils inventèrent des fibres synthétiques par réaction chimique : polyamide, acrylique, polyester, chlorofibre … Ces textiles solides, infroissables et d’entretien facile étaient issus du pétrole, du charbon ou du recyclage des plastiques.

Actuellement, les chercheurs étudient des « textiles intelligents » avec des matériaux intégrés qui donnent des propriétés spécifiques.

Des tissus émettent des produits.
Des micro-capsules libèrent par rupture ou à travers leur membrane une substance cosmétique ou bactéricide : un carré Hermès fut ainsi parfumé et des chaussettes chassèrent les mauvaises odeurs grâce à de microscopiques billes, bourrées d’antibactériens.

D’autres chercheurs veulent « accrocher des molécules antibactériennes directement sur un textile naturel comme le coton », explique Gilbert Boulon de l’ITECH, l’Institut textile et chimique de Lyon. Le bactéricide agit tant qu’il y a du tissu. Il avoue cependant que « le procédé n’est pas tout à fait au point ». Ce tissu intéresserait le secteur de la santé, notamment pour lutter contre les maladies nosocomiales.

Des vêtements captent des données.
Ces textiles répondent de façon intelligente et interagissent à des stimuli électriques. Ils réagissent par conduction, transmission, distribution de différentes propriétés dans ou vers l’extérieur du matériel sollicité.

Les vêtements communicants, grâce aux composants électroniques miniaturisés, intégrent la lumière, l’image et le son.
- En janvier 2000, lors de son défilé haute couture “Électroniquement ”, Olivier Lapidus a présenté des « e-tailleurs » téléphoniques, des robes sources d”images ou de son. Les composants électroniques étaient directement intégrés au tissage de la fibre.
- Le Media Laboratory du Massachusetts Institute of Technology, aux Etats-Unis, développe le concept des chaussures GPS, des lunettes web-cam ...
- Des textiles intègrent l’électronique pour la surveillance des personnes : température corporelle, respiration, fréquence cardiaque … Les paramètres recueillis par des capteurs sont enregistrés par un système électronique fixé à la ceinture puis traités par ordinateur.
Ainsi le Lifeshirt de Vivometrics, qui surveille en continu l’état d’une personne, intéresse même l’armée américaine.
Isabelle Chartier, physicienne au Commissariat à l’énergie atomique de Grenoble, travaille « sur l’intégration, dans des vêtements, de capteurs comme des accéléromètres et des magnétomètres. » Ces textiles activeraient un système d’alerte lors d’une situation anormale et permettraient le maintien à domicile des personnes faiblement dépendantes.

Le tissu deviendra vraiment intelligent quand la fibre elle-même sera capteur.
Didier Dieppois, ingénieur chez Payen, tente de mettre au point le Pagatronic pour détecter le moindre mouvement. Un fil capteur, tissé avec la fibre, conduit le courant grâce à sa composition métallique. Il crée un signal mesurable puisque, du fait de son élasticité, il se déforme et modifie la circulation de l’électricité. Ce textile permettrait de mesurer les variations du volume de la cage thoracique, notamment chez les personnes qui souffrent d’insuffisance respiratoire.
Le développement de l’électronique textile est étudié dans le monde entier. Bientôt on pourra réaliser des « circuits imprimés en tissu » avec des diodes et des transistors grâce à des fibres conductrices et semi-conductrices. Un laboratoire de Berkeley, en Californie, aurait déjà pu fabriquer un fil transistor.

Les fonctions des vêtements évoluent.
Les habits protègent, séduisent, marquent l’appartenance à un sexe, à un groupe ou à une profession. Mais « les vêtements de demain seront bactéricides, communicants et serviront d’assistants médicaux. »

L’homme gardera-t-il sa part de fantaisie ?
Sûrement. Rien ne l’empêchera de confectionner des vêtements avec des aliments, des tissus carnés, du papier toilette, des cannettes

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