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vendredi, décembre 29, 2006

Prismes et macrophotographie

Ouvrez l’œil pour admirer les photographies de Sophie Thouvenin. Une image ou un prisme jaillit chaque fois que vous cliquez

Cette femme photographie selon ses coups de cœur.
Elle joue avec la lumière, la transparence et les contrastes pour recréer des ambiances.
Les matières et les prismes mettent en valeur l’harmonie subtile des couleurs intenses et lumineuses.

La macrophotographie parvient à saisir les détails qui passent généralement inaperçus.

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mardi, décembre 26, 2006

Art et claypainting

Le claypainting déforme progressivement les petites surfaces pour finalement changer toute une image.


















Joan C. Gratz, réalisateur de dessins animés, fut un pionnier de cette technique.

En 1992, il gagna l'Oscar du meilleur court métrage.
En 7 minutes, « Mona Lisa descending a staircase » balaie l'art du XX siècle en animant et en fondant l'une dans l'autre 35 œuvres de cette période.

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dimanche, décembre 24, 2006

Noël


En attendant le retour de la Mouette, vos enfants peuvent visiter le village du Père Noël.

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samedi, décembre 23, 2006

Peuples de la vallée de l'Omo

Dans son livre « Les peuples de l'Omo », Hans Silvester nous offre des photographies fascinantes.

Il nous présente ces portraits dans son diaporama. C’est un plaisir des yeux mais aussi la rencontre avec une société traditionnelle du Rift africain.

Les peintures corporelles, les bijoux, les scarifications et les coiffures montrent l’esprit inventif et l’adresse des tribus nomades éthiopiennes.

L’ocre rouge, l’ocre jaune et le blanc forment des tableaux vivants sur les corps. Ces trois couleurs, dues à la terre et aux pigments végétaux, dessinent des rayures, des ocelles, des étoiles ou des corolles observées dans le milieu naturel. Elles sont appliquées avec les doigts, parfois avec une brindille ou un roseau.

Hamar, Mursi, Surma, Bume, Karo, Bana et Bodi vivent en clans dirigés par les anciens.
Les femmes s'occupent des récoltes et les hommes prennent soin des trou­peaux.
Leur mode de vie n’a guère changé, même si les armes à feu ont rem­placé les sagaies et les flèches.

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dimanche, décembre 17, 2006

Bleus du coeur

Morbleu ! La nature est avare en bleu : seuls la mer, le ciel, quelques animaux et certaines fleurs me rappellent ma couleur préférée, que l’on dit froide et primaire.
Cette dernière émaille de nombreuses expressions françaises : le cordon et la pilule séduisent les hommes, le sang est loué par les monarchistes, le ruban ou la ceinture sont convoitées par certains sportifs …

Autrefois le bleu symbolisait la richesse car ses pigments étaient coûteux : le broyat de guède, de lapis-lazuli ou de sulfate de cuivre, l’indigo … A présent, les pigments de synthèse permettent de le rencontrer fréquemment.
Cette couleur a toujours attiré les artistes. Le célèbre bleu des vitraux de Chartres n’a pas livré ses secrets de fabrication.
Miro s’intéressa aux teintes bleutées mais Yves Klein breveta l’IKB ou International Klein Blue en 1960. Actuellement, le centre Georges Pompidou expose « IKB 3 », un ses quinze monochromes en bleu IKB.

N’oublions pas Picasso qui débuta sa période bleue en 1901, après le suicide de son ami Carlos Casagemas.

Ne croyez pas que je plonge dans le blues … personnellement je ne vois que du bleu !

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samedi, décembre 16, 2006

Epilogue de l’affaire Seznec

Mon billet du 7 octobre mettait en parallèle le développement des médias et l’évolution de l’affaire Seznec, l'une des plus importantes énigmes judiciaires du XXe siècle.

Le 4 novembre 1924, la cour d'assises du Finistère avait condamné Guillaume Seznec aux travaux forcés à perpétuité pour le meurtre de son ami Pierre Quémeneur. Le corps n'avait jamais été retrouvé.
Pendant plus de 80 ans, le cercle familial s’était investi pour la réhabilitation de Guillaume.
Le petit-fils, Denis Le Her-Seznec, avait repris le combat.

Pendant toute mon existence, j’ai entendu les demandes touchantes de cette famille. Cette affaire avait marqué mon enfance et les médias m’avaient convaincue, au fil du temps, de l’innocence du condamné.

Le 14 novembre 2006, la Cour de révision a rejeté toute réhabilitation de Guillaume Seznec : la justice refuse de "décharger la mémoire des morts », selon l'expression du code. Denis Le Her-Seznec va donc se tourner vers la justice européenne.

Je ne fus pas surprise de cette décision judiciaire. J’avais consulté pas mal de documents pour rédiger mon premier post et, peu à peu, mes certitudes avaient vacillé … Les deux derniers coms de
mon billet prouvaient que l’affaire Seznec alimentait toujours les fonds de commerce des éditions.
Le «
breizhoo » relate bien la querelle des auteurs et des clans.

« Cette affaire est intéressante parce ce qu’elle montre la façon dont on peut manipuler une opinion publique par une campagne médiatique bien orchestrée. »

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dimanche, décembre 10, 2006

Frontières

L’Institut néerlandais expose les photographies de Désirée Nolron jusqu’au 20 décembre 2006.

Les portraits féminins
de « Xteriors » ont fait la célébrité internationale de l’artiste néerlandaise, entre 2001 et 2006.












La lumière sculpte des visages opalins dans ces photographies très picturales, à la frontière de la peinture flamande. Les regards mystérieux restent gravés dans notre mémoire.

Ces clichés, traités numériquement, atteignent la frontière du spectacle car les mises en scène sont d'une grande richesse. Dans des longs corridors, des silhouettes de femmes austères et élégantes se détachent dans l’étrange atmosphère que génère le clair-obscur.


De 1996 à 1998, « Glaze » présente des modèles immergés.
Les personnages, proches de l’état de transe, flottent à la frontière des deux mondes.
Désirée Nolron n'hésite pas à retravailler la photo jusqu’à la perfection.


Comme un reportage, entre 1991 et 1999, "Exaltation" saisit la foi poussée à son paroxysme.

La reporter franchit les frontières. En Inde, en Malaisie, au Pakistan, aux Philippines et en Thaïlande, elle est « intriguée » par la violence sacrée.

Ses photos de flagellation, de scarification et de perforation nous dérangent et nous interrogent sur le pouvoir qu'exerce la religion sur certaines personnes. Dans les rituels religieux, l'homme entre en transe et tente de se détacher de son enveloppe charnelle pour dépasser les frontières de la souffrance.

Ces images en noir et blanc me semblent venues d’un « autre âge » mais Désirée Nolron vise l’objectivité : elle nous invite à ne pas franchir les frontières du jugement et de la condamnation.

Ses superbes photographies jouent avec les limites du présent et du passé, de l'apparence et de la réalité, de la vie et de la mort, mais aussi du conscient et de l'inconscient.

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